Dracenie

Draguignan : le projet de redynamisation c'est pas du cinéma

La redynamisation du centre ville de Draguignan a fait l’objet de tous les débats, notamment dans le cadre des dernières élections municipales, en mars 2014. L’objectif de redynamisation fait l’unanimité, ce sont les moyens pour y parvenir qui peuvent parfois prêter à controverses.

Toutefois, comment vouloir autre chose qu’une ville animée où les commerces prospèrent, où les chalands prennent plaisir à flâner, rêver, et s’il le peuvent à consommer ? Car c’est une évidence de notre société, « si je consomme, je suis »…

Rendre plus attractive la ville centre de la Dracénie, ce n’est pas renier ce qui a été déjà fait. C’est probablement tenter d’ aller plus loin et plus vite.  Et sous les municipalités Piselli principalement, beaucoup a été fait en matière d’embellissements et de créations d’ infrastructures. Mais la société de consommation toujours plus présente et pressante, génère, crise sans fin aidant, toujours plus de frustration… Le bonheur n’est plus dans le pré, il est dans le caddie. Alors le compteur du temps qui passe s’affole, il faut désormais trouver des solutions.

Ainsi, la nouvelle municipalité a lancé une vaste étude, associant les différents acteurs concernés pour trouver des solutions dans la concertation. Le PUG (Projet Urbain Global) est un outil qui permettra sans doute de contribuer à rendre la ville esthétiquement plus attractive, de donner plus de sécurité aux piétons, aux cyclistes.

Ce PUG permettra sans doute encore de rationaliser les implantations des commerces, de repenser les usages. Il permettra également de soutenir aujourd’hui l’implantation de « locomotives », si ardemment voulues hier par le candidat Audibert-Troin.

Ce gros chantier en cours qui devrait alimenter les tribunes jusqu’à la fin de ce mandat, est sûrement nécessaire, mais mieux qu’ un « plan Marshall », n’était-ce pas d’un « new deal » dont les villes de France comme Draguignan ont besoin ?

La plus belle femme ne pouvant donner que ce qu’elle a, sans consommateurs qui ont les moyens de consommer, le redémarrage espéré risque malheureusement d’être laborieux.